Les Differentes versions d'usine :

la version « Double commande »

 

 

Mes remerciements à Didier LEGER «  FAHRSCHULE » pour sa contribution photographique du kit « Double Commande »

 

Bibliographie complémentaire

    HOTCHKISS M201 double commande, Jean-Louis MARTIN, Didier LEGER in Revue 4x4 STORY, n°86, mai - juin 2019, p.50-53

    Un cas d’école ! Romain ANDRIEU Revue 4x4 STORY, n°103, mars – avril 2022, p.80-84

 

Une majorité d'appelés du contingent ne possédant pas le permis de conduire, l'armée formait donc ses propres conducteurs et leur attribuait un brevet militaire de conduite (voir la page « Apprendre à conduire sur M201 »). L'option « double commande » permettait de délivrer un apprentissage avec un véhicule adapté et sécurisant pour le moniteur.

 

L'équipement consistait en un doublement des commandes de freins et d'embrayage comme sur un véhicule école classique, ainsi que d’un accélérateur avec une adaptation du cadre de châssis, de la carrosserie et des tringles des commandes auxiliaires.

 

A noter que l’installation des doubles commandes supposait le démontage de l’arbre de transmission AV. La jeep DC était donc un 4x2.

 

▼ ci-dessous, kit « double commande » en pièces détachées et assemblé en attente de pose – photos FAHRSCHULE ▼

 

 

Les M201 à double commande sont maintenant introuvables car elles ont été transformées en VLTT normaux par la suppression des doubles commandes (BT1009 de novembre 1972). En effet, la décision a été prise en mai 1971 de doter l’armée de terre de Citroën Méhari en 3 versions (normale à 4 places, double commande et 24 V pour radios). Les Méhari ont pour objet de se substituer à chaque fois que possible aux jeeps pour les économiser dans l’attente de l’achèvement des études en vue de leur remplacement (voir à ce sujet Méhari contre Rodéo (des véhicules de substitution en attendant la nouvelle jeep), BONIFACE Jean-Michel in Charge Utile, n°106, octobre 2001, p.19-25).

 

▲ A gauche, les trous de passage des commandes auxiliaires de frein et d’embrayage et le support de fixation ▲

de l’accélérateur auxiliaire sur la caisse de la M201 de Didier LEGER.

A droite, il reste la trace sur la caisse M201 de Jérôme STEVENS après leur suppression (BT 1009 de novembre 1972).

 

 

 

30 décembre 2023