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La m201 de thierry minoux |
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A gauche : avril
1998, Thierry Minoux de Labaroche
dans le Haut-Rhin, vient d'acheter une Hotchkiss M201. A droite :
septembre 1999. Après 8 mois de travail, environ 1500 h, la M201 rebaptisée Diddy, prend l'air. La
jeep de Thierry Minoux est pour l'état civil une
HOTCHKISS M201 6V. Son châssis n°6717 indique un modèle 1959. Comme toutes
les M201 6V, il faut noter qu'il ne possède pas les renforts rectangulaires
dans les longerons avants. La
caisse est une caisse FORD "Standard" comme en témoignent les
emboutissages des ouvertures des coffres à outil. La
partie mécanique et électrique est de provenance HOTCHKISS à l'exception de
la boîte de vitesses marquées GPW (FORD). Un tel mélange est une bonne
illustration de ce que pouvait donner un passage à l'E.R.G.M.
de la Maltournée, fréquentée par notre jeep en mars
1963. Achetée
en mars 1998 pour 45 000 F, la mécanique est très saine mais
châssis, caisse et circuit électrique ont fait leur temps et ont besoin d'une
sérieuse remise en état. L'entreprise
démarre en janvier 1999. Thierry MINOUX, aidé par un collègue de travail
"du métier", Narcisse ANCEL désosse entièrement la jeep. En route
pour 982 heures de travail pour Thierry et 500 à 600 heures pour Narcisse. Moteur, embrayage, boîtes de vitesse
et de transfert Le
moteur est simplement repeint. Il tourne comme une horloge et avait été
reconditionné à l'E.R.M. de Neuvy-Pailloux
en 1986. Même chose pour les boîtes de vitesses et de transfert qui sont
simplement vidangées et rincées. Disque et plateau d'embrayage sont changés. Châssis, ponts, transmissions Les
ponts sont simplement vidangés. Après quelques dizaines d'heures d'huile de
coude, le châssis est comme neuf, repeint, moteur et boîtes assemblés. Caisse Celle-ci
est bien malade. Elle n'est que trous et bosses. Le désastre est complet au
niveau des traverses de caisse pourries par leurs remplissages de bois,
gorgés d'humidité. Par endroit, seule la "choucroute" permet à la
caisse de tenir encore. Les dégâts nécessitent la découpe et le remplacement
du plancher avant côté passager et de toutes les traverses. Trois kilos de
mastic et quelques dizaines d'heures de ponçage plus loin, la caisse retrouve
un aspect plus conforme. Le dessous de caisse est apprêté et deux couches de
peinture complète parachèvent l'ensemble. L'intérieur de la caisse et les
flancs n'ont droit qu'à une seule couche avant
remontage sur le châssis. Accessoires et remontage final A
l'exception de la banquette arrière, la jeep était complète. La banquette est
dénichée complète avec sellerie en tissu d'occasion. Thierry
fait le choix d'américaniser sa Hotchkiss. Feu de black-out type O.T.A.N.,
cales de pare-brise de M201, support de jerrican d'origine française sont
changés. Pelle, hache, pompe de gonflage, klaxon, burette d'huile sont
d'origine U.S. en neuf ou occasion. Des plaques en laiton de Willys MB sur la boite à gants viennent "authentifier"
le changement de nationalité de la jeep. Toutefois, en attendant de trouver
des jantes de combat, il conserve ses jantes à voile plein et les pneus à
profil sable de 6.50x16. La
caisse nue remontée sur le châssis, vient le temps des finitions. Les
accessoires sont passés au crible, nettoyés, poncés et remontés sur la
caisse. Les ailes, le capot, les portes des coffres arrières et de la boite à
gants complètent l'ensemble. Plusieurs couches de peinture vert
olive parachèvent la jeep. Circuit électrique Celui-ci
est refait à neuf. Les clignotants sont installés pour la sécurité. Un coupe batterie à clé remplace le coupe batterie
d'origine. Marquages Thierry
a choisi de reproduire une jeep du théâtre européen de l'ouest (E.T.O.) de
1944-45. Sa jeep "appartient" à la 7e armée U.S., 18e
de cavalerie, compagnie A, 2e véhicule. Peu convaincu par ses
tentatives de marquage au pochoir, Thierry fait finalement le choix
d'utiliser des autocollants pour réaliser étoiles et marquages
réglementaires. Sa jeep est baptisée Diddy. Mise en route Niveaux
complétés, la mise en route a lieu le samedi 31 juillet. Sans effort, le
moteur craque et l'huile gicle … dans le compartiment de conduite car le
câble de jonction au manomètre de pression d'huile n'a pas été remonté.
Dimanche 1er août 1999 ont lieu quelques mises au point : prise
d'air au niveau du filtre à essence, un gicleur bouché, calage de l'allumage
et la jeep démarre pour ses premiers tours de roue après 8 mois d'immobilisation.
Puis suivent un graissage généralisé et le premier plein avant la grande
aventure. Première sortie Le
dimanche 12 septembre 1999, Thierry organise la première escapade de Diddy. Rendez-vous pris chez lui à 9h00 pour la
présentation officielle aux Jeepers de son club. Le
café - Kugelhof - schnaps traditionnel avalé, direction le Grand Ballon et un
périple sur la route des crêtes par grand beau temps. Au total, près de 130
km … sans autre ennui que la rupture du câble de compteur au niveau de la
boîte de vitesses. Coût des pièces et accessoires
(tarifs 1999)
Répartition mensuelle des heures
passées par Thierry
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