CEA - Section antichars

21e RIMA

TCHAD - 1983-1984

 

 

Avec l’aimable autorisation de Alain JAMOT pour ses photos et souvenirs ci-dessous

Avec la complicité et les commentaires d’Emile PROTZ

 

Avec l'autorisation de ses parents, Alain JAMOT s'est engagé à 17 ans ½ au sein du 21e Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa) basé à FREJUS (VAR). Il a fait plusieurs campagnes, dont deux au Tchad.

 

La première, de décembre 1983 à mai 1984, dans le cadre de l'opération MANTA (le 21 juin 1983, des rebelles tchadiens précédant d'importantes unités libyennes, franchissent la frontière tchadienne pour s’emparer du pouvoir. L’opération MANTA, d’août 1983 à octobre 1984, est une opération militaire française qui a pour but d’empêcher l’ingérence libyenne. Cette opération mène au partage du pays en deux, à hauteur du 16e parallèle afin de séparer les belligérants tchadiens et libyens).

 

◄ carte du TCHAD (d’après la carte de vœux 1984 de la CEA du 21e RIMA)

 

Jeune 2e classe, Alain JAMOT était alors pourvoyeur Milan au sein de la SAC (section antichars) de la Compagnie d’Eclairage et d’Appui (CEA) du 21e RIMA. Pendant ces quelques mois, il était basé à MOUSSORO et la mission de sa section était d'assurer la surveillance de la zone qui le séparait du 16e parallèle.

 

Lors de sa 5e mission en 1987, il fut projeté de nouveau au Tchad dans le cadre de l'opération Épervier et basé à Kalaït, plus près du 16° parallèle et cette fois ci, il ne s'agissait plus de "rebelles" tchadiens mais bien de libyens. Il n’a pas de photos de cette période car les consignes étaient beaucoup plus strictes et l'intervention plus "sensible" sur le plan politique. Alain était alors caporal, chef de pièce Milan.

 

Les photos ci-dessous datent du premier séjour d’Alain en 1983-1984.

 

 

1984, première campagne. Alain au volant de sa jeep MILAN ►

 

▼ Cliquez sur chaque image pour agrandir la photo ▼

◄ le poste avancé de BERNEZ-CAMBO près de MOUSSORO où étaient stationnés Alain et son équipe. Étaient également stationné à cet endroit les Sagaies, AMX10 RC, la SAC et quelques unités de l'armée zaïroise.

 

Nettoyage des pistes de l'aéroport de MOUSSORO : diverses munitions mises à jour par les vents de sable. A noter le nom « PUNK » donné à la remorque ¼ tonne ►

 

◄ la SAC en patrouille

 

 

 

 

Amélioration de l’ordinaire avec une gazelle « traitée » à la AA52. A noter le coupe câbles à l’avant ►

 

◄ les jeeps de la section MILAN en position de combat dans le poste

 

 

 

 

le groupe MILAN au complet avec à droite la M201 de l'adjoint du chef de section ►

 

◄ La jeep de l'adjoint au chef de section. A noter:

- la caisse fixée sur le pare choc contient un tire fort dont le câble est enroulé sur le pare choc.

- l'équipement radio (TRV213 ou TRVP13)

- les sièges recouverts de tissu camouflé destiné à "rafraîchir" le contact avec le skaï

- une nourrice plastique disposée sur la roue de secours

- le coupe câble artisanal

- le système de fixation sur le capot (voir ci-dessous)

 

Belle vue des 2 jeeps MILAN de ¾ arrière ►

 

Retour en France,

 

◄ Sergent-chef Martinez, adjoint du chef de section, à la lecture de carte. La Jeep a retrouvé un peu de « fraîcheur ». A noter que le système d’attache du filet de camouflage est resté (voir ci-dessous).

 

Séance de tir au mortier à Canjuers pour la Section de Mortier Lourd de la CEA ►

 

◄ le filet est fixé au moyen de sangles caoutchouc récupérées sur des caisses cartonnées qui se trouvaient dans les « lot 7 » et initialement destinées à contenir divers outillages et matériels. Ces sangles servaient à maintenir les couvercles des caisses.

 

A noter aussi le numéro de mouvement inscrit sur le pare-brise entre les deux autocollants de la CEA.

 

◄ le poste de tir déposé de la jeep

 

Sur la jeep MILAN, voir la page MILAN

 

Les postes de tir MILAN dans leurs containers. Ils sont stockés en deux parties : trépied et poste de tir proprement dit. Les missiles sont en bas à droite sur la photo, sortis de leurs caisse de 4 ►

 

23 avril 2016